Sur le grand bassin du chateau de l'idole, Un grand cygne noir portant rubis au col, Dessinait sur l'eau de folles arabesques, Les gargouilles pleuraient
Un beau jour, ou peut-etre une nuit, Pres d'un lac je m'etais endormie, Quand soudain, semblant crever le ciel, Et venant de nulle part, Surgit un aigle
Bien que ces vaches de bourgeois {x2} Les appell'nt des filles de joie {x2} C'est pas tous les jours qu'ell's rigolent Parole, parole C'est pas tous
Quand ceux qui vont, s'en vont aller, Quand le dernier jour s'est leve Dans la lumiere blonde, Quand ceux qui vont, s'en vont aller, Pour toujours et
Qu'on ne touche jamais aux folies, aux orages Qui, chez moi, naissent et meurent entre passion et rage Et que mes grands delires me fassent toujours
Comme le vent d'Ouessant vient griffer la falaise, Comme l'aube, en jouant, peut faire fondre les neiges, Comme les folles fievres, de fantasmes en malaises
Elle etait patissiere, Dans la rue du Croissant, Ses gentilles petites manieres, Attiraient les clients, On aimait a l'extreme, Ses yeux de puits d'amour
Y a un arbre, je m'y colle, Dans le petit bois de Saint-Amand, Je t'attrape, tu t'y colles, Je me cache, a toi maintenant, Y a un arbre, pigeon vole
Tu me fais des nuits et des jours Et des jours et des nuits d'amour. Toi, je le sais, tu pourrais meme M'ensoleiller sous la pluie meme. Avant toi, d
A peine le jour s'est leve, A peine la nuit va s'achever Que deja, ta main s'est glissee, Legere, legere. A peine sorti du sommeil, A peine, a peine
A mourir pour mourir Je choisis l'age tendre Et partir pour partir Je ne veux pas attendre Je ne veux pas attendre J'aime mieux m'en aller Du temps
Ma chere Beatrice, En reponse a votre lettre du 26 courant, me faisant part de votre intention de marier notre petite Etiennette, j'ai pris des renseignements
Du plus loin, que me revienne, L'ombre de mes amours anciennes, Du plus loin, du premier rendez-vous, Du temps des premieres peines, Lors, j'avais quinze
Regarde : Quelque chose a change. L'air semble plus leger. C'est indefinissable. Regarde : Sous ce ciel dechire, Tout s'est ensoleille. C'est indefinissable
Est-ce la main de Dieu, Est-ce la main de Diable Qui a tisse le ciel De ce beau matin-la, Lui plantant dans le c?ur Un morceau de soleil Qui se brise
Pour toi soudain le gris du ciel n'est plus si gris, pour toi soudain le poids des jours n'est plus si lourd. Voila que sans savoir pourquoi soudain
Il venait, je ne sais, D'ici, la-bas, de n'importe ou, de nulle part, Et d'ailleurs, on s'en fout, Nous, on l'avait appele l'homme en habit rouge, De
Bien sur, ce n'est pas la Seine, Ce n'est pas le bois de Vincennes, Mais c'est bien joli tout de meme, A Gottingen, a Gottingen. Pas de quais et pas